Tamikrest revient avec une déclaration rock and roll vivante et irrépressible. Leur album le plus puissant depuis 2013, "Chatma", très acclamé, "Tamotaït" trouve que le groupe non seulement augmente le volume, mais aiguise également ses ruminations sur l'état du Sahara et du monde au-delà. Parfois, la musique est plus forte que les notes jouées ou les mots chantés. Parfois, c'est un esprit qui prend feu et brûle d'une flamme éblouissante. Sur "Tamotaït", le cinquième album studio de Tamikrest, la musique flamboie brillante et longue. Avec la situation politique si volatile et désespérée dans les terres ancestrales sahariennes d'où vient Tamikrest, "Tamotaït" est plus qu'un album. C'est une résistance. Mais là aussi, c'est le rêve de l'avenir. "La définition de l'album est là dans son titre", explique le chanteur, guitariste et auteur-compositeur Ousmane Ag Mossa. "Tamotaït signifie espoir d'un changement positif." Changement comme l'arrêt des combats qui sévissent dans le nord du Mali et la région au sens large depuis plusieurs années; changement comme la possibilité de prospérer dans leur terre natale, l'Azawad. C'est une musique formée de pensées, de rêves et d'expérimentations collectives.