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Giocante, Vahina (1981-....)

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Biographie

Jeunesse et débuts

Vahina Giocante est d'origine corse par son père, maraîcher, et andalouse par sa mère. D'après ses explications, son prénom signifierait « bienvenue » en malgache, or il signifie en réalité « invité ».

Après avoir vécu en Corse jusqu'à l'âge de dix ans, puis dans la région d’Aix-en-Provence (elle a étudié au collège de Gréasque et au lycée Paul-Cézanne d'Aix-en-Provence, et a été danseuse chez Roland Petit{{refnec}}), elle est repérée sur une plage de Marseille par une directrice de casting, à l'âge de 14 ans. Elle décroche en 1997 le premier rôle dans Marie Baie des Anges, de Manuel Pradal, qui lui permet de décrocher un prix pour ce rôle{{Référence nécessaire}}.

De 1996 à 1998, elle est danseuse à l’Opéra de Marseille. Pendant cette période, elle joue aux côtés de Sandrine Bonnaire et d’Emmanuelle Béart dans Voleur de vie.

Elle joue souvent des rôles à la sensualité exacerbée, comme en 1999 dans Le Libertin, de Gabriel Aghion, ou Pas de scandale, de Benoît Jacquot ; ou encore avec le personnage éponyme de Lila dit ça, de Ziad Doueiri, en 2005, qui dépeint les premiers émois érotiques adolescents.

Après le tournage de Blueberry, l'expérience secrète, de Jan Kounen , qui sort en 2004, elle décide de prendre du recul et de voyager en Amérique latine et en Afrique{{Référence nécessaire}}.

Confirmation

L'actrice aux Césars 2008. En 2005, est diffusé l'ambitieux téléfilm Nuit noire 17 octobre 1961, d’Alain Tasma, auquel elle a participé. Cette même année, elle continue à se diversifier : en 2006, elle fait partie de la moitié féminine du couple réuni par François Ozon pour son dernier court-métrage, Un lever de rideau ; retrouve Jan Kounen pour la satire 99 francs, avec Jean Dujardin, en 2007 ; et fait partie du casting principal de l'ambitieux thriller politique Secret défense, de Philippe Haïm, en 2008.

Cet enchaînement lui permet de continuer dans des grosses productions : l'année 2009 lui permet ainsi de tenir un second rôle dans Bellamy, de Claude Chabrol, et ainsi d'évoluer aux côtés de Gérard Depardieu et Jacques Gamblin ; mais également de partager l'affiche du thriller Le Premier Cercle, de Laurent Tuel, avec Jean Reno et Gaspard Ulliel.

En 2010 sortent trois longs-métrages : si elle poursuit dans le thriller avec Krach, de Fabrice Genestal, elle renoue avec des projets plus intimistes : d'abord en rejouant les nymphes pour Manuel Pradal, dans La Blonde aux seins nus, puis en portant le film indépendant 5150 Hold, de Shirley Monsarrat. Elle renoue aussi avec la télévision pour le téléfilm Mon père, Francis le Belge, de Frédéric Balekdjian.

Si en 2011, elle joue de nouveau de son physique dans l'indépendant 30 Beats, de Alexis Lloyd, elle participe à des productions ouvertement commerciales en 2013 : d'abord la comédie romantique Un prince (presque) charmant, de Philippe Lellouche, avec Vincent Perez ; puis en tenant le premier rôle féminin de la comédie sociale Turf, de Fabien Onteniente. Les deux films sont des échecs critiques et commerciaux.

En 2014, elle renoue avec des projets plus modestes : d'abord en participant au téléfilm Les Inoubliables, de Matan Gugghenheim ; puis en faisant partie de la distribution principale de l'indépendant Le Monde de Fred, de Valérie Müller.

En 2016, elle interprètera Mata Hari dans la mini-série Mata Hari, de Dennis Berry.

Vie privée

Elle a un fils, Nino, avec le contrebassiste Martin Gamet.

En 2012, elle soutient publiquement le chef Raoni dans sa lutte contre le barrage de Belo Monte.

Elle est ambassadrice d'ASMAE, Association Sœur Emmanuelle.

Elle a également déjà participé à deux clips musicaux : celui de la chanson Comme elle se donne de Jérôme Attal aux côtés de Marie Denarnaud, réalisé par Frédéric Taddeï, et celui de Demon Happy Therapy, réalisé par son ancien conjoint Ora-ïto et par Arno Bani.