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Villiers, Philippe de (1949-....)

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Biographie

Famille

{{article connexe}} Philippe de Villiers est le fils de Jacques de Villiers (1913-2000) et d’Hedwige d’Arexy (1925-2006) et le frère de Pierre, général d’armée nommé chef d'État-Major des armées le {{nobr}}.

Marié en 1973 à Dominique de Buor de Villeneuve, Philippe de Villiers est père de sept enfants : trois fils et quatre filles. Deux de ses filles ont rejoint un couvent, une autre est assistante parlementaire (d’abord auprès de Bruno Retailleau au Sénat puis pour les députés MPF à l’Assemblée nationale). Nicolas dirige le Puy du Fou. Son troisième fils, Laurent de Villiers, installé aux États-Unis, a notamment déposé plainte pour viol contre son frère aîné Guillaume : un non-lieu a été prononcé le {{date}} par la cour d’appel de Versailles, mais, le 7 décembre 2011, la Cour de cassation a annulé ce non-lieu et a ordonné que la cour d’appel de Lyon réexamine le dossier. Cette cour a également prononcé un non-lieu le 2 octobre 2012. Le 11 mars 2014, la cour de cassation a définitivement clos le dossier en confirmant le deuxième non-lieu{{,}}.

Études et carrière professionnelle

Après des études primaires à l’école catholique de Boulogne, et des études secondaires au collège Saint-Joseph de Fontenay-le-Comte, Philippe de Villiers obtient une maîtrise de droit public à l’université de Nantes en 1971, puis le diplôme de l’Institut d’études politiques de Paris. Élève de l’ENA de 1976 à 1978 (promotion Pierre Mendès France), après un stage à la préfecture de la Corrèze, il intègre le corps préfectoral à la sortie de l’école et est nommé directeur de cabinet du préfet de Charente-Maritime. Entre-temps, il aurait été brièvement proche de la Nouvelle Action royaliste, branche dissidente de la Restauration nationale.

En 1978, il est à l’origine du spectacle du Puy du Fou, sur le site du château du même nom, que le conseil général de Vendée achète au prix du terrain (800000 francs pour 30 hectares){{référence nécessaire}}. Il y met en scène une « cinéscénie », qui devient rapidement l’un des plus grands spectacles son et lumière de France. On y exalte « le mythe d'un âge d'or durant lequel nobles et gens du peuple auraient été soudés par un même idéal communautaire, image qui ne reflète pas la réalité de l'époque » mais « qui a servi jusqu'à nos jours à consolider une culture politique dont témoignent les commémorations du Puy-du-Fou, sans doute les plus spectaculaires du genre ». Tous les vendredis et samedis soir d’été, des bénévoles et des professionnels retracent l’histoire de la Vendée et du château du Puy du Fou. On y voit notamment des scènes du conflit vendéen lors de la période de la Révolution française. Le spectacle est un succès populaire. Il accueille un million de spectateurs par an et est doublé depuis 1989 d’un parc d’attractions (« Le Grand Parc ») doté de nouveautés chaque année. Le succès du spectacle lui vaut d’apparaître en février 1984 dans l’émission de télévision de divertissement économique Vive la crise ! comme un exemple de réponse à la crise économique par l’esprit d’entreprise.

Sous-préfet de Vendôme (Loir-et-Cher), il demande une mise en disponibilité au lendemain de la victoire de François Mitterrand à l’élection présidentielle de mai 1981, pour ne pas servir un pouvoir de gauche avec lequel il se dit en profond désaccord. Il devient alors délégué général de la Chambre régionale de commerce et d’industrie des Pays de la Loire.

En novembre 1981, tirant profit de la décision de François Mitterrand d’autoriser les radios libres, il crée aux Herbiers la station Alouette FM, avant d’en laisser la présidence à son frère Bertrand. En 1982, il fonde Alouette Hebdo. Puis, en 1984-1985, il démissionne de l’administration après avoir créé en 1984 à Nantes avec Olivier Guichard, le président du Conseil régional des Pays de la Loire, une école privée de communication, SciencesCom, initialement fondée sous l’appellation Fondation pour les arts et les sciences de la communication.

En 1993, il inaugure un mémorial aux Lucs-sur-Boulogne en l’honneur des 564 victimes enfermées dans une église qui a été incendiée par les colonnes infernales, pendant les guerres de Vendée (1793 - 1796).

Supporter de longue date des « Canaris », Philippe de Villiers est sollicité en mai 2005 pour la présidence du FC Nantes, mais décline cette offre « informelle », en invoquant, selon 20 minutes, un emploi du temps déjà très chargé.

Carrière politique

Débuts au centre droit

{{Section à sourcer}} Adhérent du Parti républicain à partir de 1985, Philippe de Villiers entre véritablement en politique à l’occasion des élections législatives de mars 1986 à la faveur de la première cohabitation. Philippe de Villiers est candidat de la liste d’ « Union pour la Vendée » composée dans le cadre d’une alliance du RPR et de l’UDF. Le scrutin de liste à la proportionnelle donne 3 élus sur 5 à son groupe. Philippe de Villiers, {{4e}} de la liste, n’est pas élu, et devient suppléant.

Secrétaire d’État à la Culture

En dépit de cet échec, la notoriété qu’il a acquise comme créateur de la « Cinéscénie » du Puy du Fou, lui vaut d’être nommé secrétaire d’État auprès de François Léotard, ministre de la Culture et de la Communication, dans le gouvernement Jacques Chirac. {{refnec}}, Philippe de Villiers connaît ce milieu grâce à ses expériences précédentes. {{refnec}}, {{refnec}}. Le {{Citation}} veut donner une priorité au patrimoine et développer l'attractivité des musées, pour permettre de tripler le nombre de visiteurs, à travers par exemple la constitution d’un Grand Versailles, en ouvrant les appartements privés, et l’inauguration du Centre d’accueil et de recherches des Archives nationales (CARAN). Selon lui, il est également primordial d’accentuer la place de l’éducation artistique, pour laquelle est créée la délégation aux enseignements et aux formations. Si l’émergence d’écoles de communication multimédia et de formations de l’image et du son est encouragée, le reste de son plan est bloqué par la paralysie qui touche la politique de l’enseignement après l’échec de la réforme Devaquet. Il parvient à faire accepter une semaine de la chanson française, durant laquelle toutes les radios libres s’engagent à diffuser 80 % de productions francophones dans leurs programmes. Il organise également en 1987 les commémorations nationales du millénaire de l’avènement de Hugues Capet, premier roi de la dynastie capétienne, deux ans avant le bicentenaire de la Révolution. En 1986, le tout Paris politique et culturel vient en Vendée pour les dix ans du Puy du Fou.

Son passage mouvementé au gouvernement lui vaudra, de la part du Canard enchaîné, le sobriquet d’« agité du bocage ».

Député de la Vendée

En juin 1987, le décès de Vincent Ansquer, député de la Vendée et ancien ministre RPR, donne à Philippe de Villiers, toujours suppléant, la possibilité d'entrer à l'Assemblée nationale. Pour ce faire, il démissionne du gouvernement en exprimant les désaccords qu'il cultive avec son ministre de tutelle, déclarant : {{Citation}}. Cultivant son ancrage local, il entre au conseil général de la Vendée, où il succède également à Vincent Ansquer, cette fois comme représentant du canton de Montaigu.

Lors de la campagne présidentielle qui débute peu après, il soutient, en compagnie de Charles Millon, le candidat UDF Raymond Barre, et est nommé « délégué national, chargé des milieux culturels et des relations avec la jeunesse » de l'UDF.

À la suite de la dissolution de l'Assemblée nationale consécutive à la réélection de François Mitterrand le {{date}}, Philippe de Villiers devient, le 11 juin, le député {{refnec}}: 74,56 % dès le premier tour contre la socialiste Claudette Adam.

En octobre 1988, Philippe de Villiers est élu à la présidence du conseil général de la Vendée.

En 1990, Philippe de Villiers monte plusieurs fois à la tribune de l'Assemblée nationale à propos de l'affaire Urba. La même année, il lutte contre la loi Gayssot.

Il crée son propre mouvement en 1991, Combat pour les valeurs.

Création et émergence du MPF

Philippe de Villiers est en 1992, à droite, aux côtés de Philippe Séguin et Charles Pasqua, l'un des principaux animateurs de la campagne du non au référendum sur le traité de Maastricht. Le oui ne l'emporte que de justesse.

Villiers quitte l'UDF en 1994 et fonde alors le Mouvement pour la France (MPF), parti politique de droite souverainiste. Lors des élections européennes de 1994, il mène sa propre liste, sur une ligne souverainiste, avec le juge Thierry Jean-Pierre et le magnat Jimmy Goldsmith. En récoltant 12,34 % des suffrages (2403972 voix), son groupe arrive {{3e}} sur 20 listes et obtient treize députés à Strasbourg. Philippe de Villiers démissionne de ce mandat en 1997 pour se présenter aux élections législatives : il est réélu dans sa circonscription vendéenne au second tour, avec 68,35 % des suffrages, face au candidat des Verts.

En 1995, Philippe de Villiers est candidat à l'élection présidentielle. Il obtient 4,7 % des suffrages (1443235 voix), n'ayant ainsi pas droit au remboursement de ses frais de campagne. Il doit alors solliciter des contributions financières par une campagne de publicité télévisée pour rembourser ses importantes dettes de campagne{{refnec}}. Il appelle à voter Jacques Chirac au deuxième tour pour faire obstacle à Lionel Jospin.

Aux élections législatives de 1997, il s'allie à Olivier d'Ormesson : le MPF présente des candidatures communes avec le CNIP, sous l'étiquette LDI (La droite indépendante). Lors des élections régionales de l'année suivante, il fait partout liste commune avec le RPR.

En 1999, il noue une alliance avec Charles Pasqua, qui entre en dissidence avec le RPR, pour créer le RPF. Aux élections européennes du 13 juin, la liste Pasqua-Villiers arrive, en France, en tête de la droite, devant celle du RPR et de Démocratie libérale emmenée par Nicolas Sarkozy. Avec 13,05 % des suffrages (2304544 voix), la liste Pasqua-Villiers obtient 13 sièges et Philippe de Villiers est réélu député européen. Philippe de Villiers ne siège toutefois que cinq mois au Parlement européen, préférant revenir à l'Assemblée nationale, tout comme d'autres têtes de listes françaises (Nicolas Sarkozy, François Hollande ou Robert Hue).

Il prend position pour le « non » au référendum sur le quinquennat présidentiel. En 2000, Philippe de Villiers quitte le RPF, dont il dénonce la gestion par Charles Pasqua, et relance le MPF, puis le mouvement de jeunesse qui y est associé, les Jeunes pour la France (JPF), le {{date}}.

En février 2002, il annonce qu'il ne sera pas candidat à l'élection présidentielle d'avril 2002, {{refnec}} Dans une biographie de Philippe de Villiers, Éric Branca et Arnaud Folch révèlent l'apport de Philippe de Villiers à Jean-Marie Le Pen d'une trentaine de signatures de maires qui manquaient à ce dernier pour pouvoir se présenter à l’élection présidentielle. « J’ai fait savoir aux maires MPF que la démocratie, pour moi, devait permettre à chacun de voter selon sa conscience et qu’il était antidémocratique de barrer la route à Le Pen, qui avait réalisé 15 % en 1995 », dit-il.

Il ne donne pas d'instruction de vote au deuxième tour. Dans un communiqué du {{date}} (News-Press), il déclare : « Le résultat des élections présidentielles constitue un échec cinglant pour le candidat du Parti socialiste Lionel Jospin. Pour éviter une nouvelle cohabitation catastrophique, Jacques Chirac doit s'appuyer sur toutes les sensibilités de droite pour proposer un projet clair et ambitieux pour la France et sans ambiguïté pour les Français. Il ne doit surtout pas se laisser aller la tentation d'un parti unique de centre droit forcément réducteur. Jacques Chirac, s'il veut gagner les législatives, doit respecter toutes les composantes de ce qui pourrait être la future majorité du gouvernement de la France. »

En juin 2002, Philippe de Villiers est de nouveau élu député de la Vendée avec 67,2 % des suffrages au premier tour. Il est le second député de droite le « mieux élu », après Nicolas Sarkozy. Il siège à l'Assemblée nationale parmi les non-inscrits.

Engagement eurosceptique

En juin 2004, poursuivant ses va-et-vient entre ses mandats de député national et de membre du Parlement européen, il est élu député européen dans la circonscription Ouest, où la liste qu'il mène obtient 12,36 % des voix. Au plan national, le MPF récolte 6,67 % des suffrages (1145469 voix) et ne peut compter que sur 3 représentants à Strasbourg. Philippe de Villiers est régulièrement épinglé comme étant l'un des représentants français les moins assidus au Parlement européen. Cette absence à plus de la moitié des journées de session, sans justification valable, pourrait lui valoir des sanctions financières, correspondant au remboursement de 50 % de l'indemnité mensuelle forfaitaire pour frais généraux versée aux parlementaires, et dont le montant s'élève à {{unité}} par mois. Ses absences répétées sont également pointées dans les réunions de commission.

En 2005, lors de la campagne référendaire sur le traité établissant une constitution pour l'Europe, Philippe de Villiers est l'un des tenants du « non » souverainiste à droite, en compagnie du député européen Paul-Marie Coûteaux, de la députée apparentée UMP Christine Boutin et du député gaulliste Nicolas Dupont-Aignan. Il mène la campagne offensivement, définissant avec son directeur de campagne Guillaume Peltier des thèmes qui connaissent un certain succès, polémiquant sur l'entrée de la Turquie en Europe, et reprenant le « plombier polonais » et la « directive Bolkestein-Frankenstein ». Le {{date}}, Philippe de Villiers se considère comme l'un des vainqueurs du référendum. Cependant, si le « non » l'emporte en France, la Vendée est l'un des départements où le « oui » est légèrement majoritaire (environ 50,5 % des voix).

Campagne présidentielle de 2007

Philippe de Villiers est le premier à annoncer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, le {{date}}, lors de son discours de clôture de l'université d'été de Grasse (Alpes-Maritimes). Il se veut candidat du « patriotisme populaire » et dénonce l'islamisation de la société française et le communautarisme. Avec ce discours, il espère marginaliser Jean-Marie Le Pen et récupérer une partie de son électorat. Il investit par ailleurs comme {{n°}} du MPF Guillaume Peltier, ancien directeur national du Front national de la jeunesse (FNJ) et ancien militant du Mouvement national républicain (MNR), passé au MPF dès 2001.

Ses déclarations contre l’islam, qui est selon lui {{Citation}}, lui valent des plaintes de la part du Conseil islamique de la mosquée de Lyon et la Ligue islamique mondiale, finalement déboutées. À l'occasion d'une série d'émeutes en région parisienne, il annonce le {{date}} son intention de créer avec Jacques Bompard, maire de la ville d'Orange, le « collectif national des élus de la République contre le droit de vote des étrangers », ouvert à « tous les patriotes ». Invité par le CRIF à participer à la marche en mémoire d'Ilan Halimi le {{date}}, il est expulsé des premiers rangs par le service d'ordre de SOS Racisme.

À la suite de la parution de son essai Les mosquées de Roissy en avril 2006, il est menacé de poursuites judiciaires pour avoir utilisé dans son livre une note interne des Renseignements généraux évoquant de possibles risques de terrorisme islamiste à l'aéroport de Roissy. Cette note, dont l'authenticité est contestée par les RG, émanerait de la DST, selon Paris Match du 26 avril. Philippe de Villiers dit plus tard avoir obtenu la note de la DST de son fils, Guillaume. Depuis, le ministère de l'Intérieur a fait procéder à la fermeture de six salles de prière illégales dans l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle.

En avril 2006, Philippe de Villiers refuse l'alliance proposée par Jean-Marie Le Pen, arguant de grandes différences de vue entre eux, et notamment ses « dérapages insupportables » sur la Seconde Guerre mondiale. Pour autant, son positionnement politique, visant à se différencier tant de Nicolas Sarkozy que de Jean-Marie Le Pen, ne lui ouvre qu'une marge de manœuvre réduite. Il ne produit en tout cas pas le décollage attendu dans les études d'opinion : les sondages successifs n'accordent à Philippe de Villiers que 3 à 5 % d'intentions de vote. Son équipe de campagne décide donc, en juillet 2006, de réorienter son discours, en mettant « moins en avant » le thème de l’« islamisation de la France » et en ciblant plus particulièrement les « déçus du sarkozysme » supposés pouvoir être recrutés parmi les libéraux, les chasseurs et « plus largement parmi les ruraux ». Le candidat souverainiste se revendique comme en dehors du système politique qu'il nomme, à l'instar de Jean-Marie Le Pen, le « système UMPS », ce que lui conteste vigoureusement le Front national, qui pointe la constance des alliances politiques du MPF avec l'UMP et l'UDF, au niveau des collectivités locales.

Alors que les enquêtes d'opinion lui attribuent entre 1 et 2 % d'intentions de vote, il présente, le {{date}} à Lyon, son programme de 337 mesures, parmi lesquelles la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune et des 35 heures et la fixation des prélèvements obligatoires à un taux maximal de 38 % du PIB, afin de « tourner le dos aux trois maux qui gangrènent notre société : le mondialisme, le socialisme et le communautarisme ». Selon lui, « le patriotisme est une méthode de gouvernement, la seule qui permettra à la France de sortir du chômage de masse et de stopper l'hémorragie des délocalisations. Seul le patriotisme peut permettre de rétablir les repères de la société et les valeurs de la responsabilité personnelle (…) l'autorité de l'État et de la République. » Sa communication s'appuie sur des affiches aux messages directs, tels « Vous êtes contre le mariage homo… moi aussi », « Vous préférez l'artisanat à l'assistanat… moi aussi », « Vous êtes pour l'immigration zéro… moi aussi », complétés par le leitmotiv « Villiers, le bon sens ».

Au soir du {{1er}} tour de l'élection, Philippe de Villiers obtient 2,23 % des voix (818407 suffrages), relativisant un peu plus sa position de « vainqueur du 29 mai 2005 ». Dans son département de la Vendée, qu'il a cité tout au long de sa campagne comme faisant la preuve de ses réussites et comme illustration de son programme, les électeurs le placent en quatrième position, avec 11,28 % des suffrages.

Philippe de Villiers ne donne d'abord aucune consigne de vote pour le second tour, déclarant au soir du 22 avril : « Je ne suis pas propriétaire de mes voix, les Français sont libres ». Le 25 avril, Philippe de Villiers invite alors finalement « les Français à faire le choix de la droite et de Nicolas Sarkozy pour barrer la route à la gauche ».

Dernières actions politiques

Le 17 mai 2008, il réunit le bureau national du MPF, qui dans la perspective des élections européennes de juin 2009, désigne Patrick Louis, député au Parlement européen, comme secrétaire général du mouvement.

Il arrive une nouvelle fois en dernière position des assidus au Parlement européen en 2007/2008, d'après le classement de l'institution publié en France par divers journaux.

Les 20 et 21 septembre 2008, lors de l’université d’été du MPF, Philippe de Villiers et Declan Ganley, fondateur du mouvement politique européen Libertas, ont annoncé leur souhait commun de faire des élections européennes un référendum contre le Traité de Lisbonne, où, dans chaque pays, les peuples pourront clairement exprimer leur choix. Promesse est faite de rendre l’Europe aux peuples.

Peu après, Philippe de Villiers a rencontré à Dublin, le 11 novembre 2008, Václav Klaus, président de la République tchèque, en compagnie de Declan Ganley. Au cours de cette réunion, Vaclav Klaus a apporté son soutien au projet de Libertas.

Le président du MPF s’est rendu en Arménie du 15 au 18 novembre 2008 où il a été reçu par le président Serge Sargsian. Philippe de Villiers a fait la promesse au président arménien qu’il mettrait tout en œuvre pour que la France reconnaisse, conformément à ses engagements, le génocide arménien et qu’il s’opposerait à l’entrée de la Turquie dans l’Europe.

Le 11 décembre 2008, Declan Ganley a dévoilé à Bruxelles l’organisation Libertas qui présentera des candidats dans toute l’Union européenne, sur la base d’une véritable plateforme « pro-Europe » pour la restauration de la démocratie, la responsabilité et la transparence visant à réconcilier l’Europe avec les peuples. Le sens que donne Libertas à l'idée pro-Europe n'est pas la même que celle qu'on lui donne en général sur la base de l'approbation ou du rejet de la construction actuelle de l'Union européenne, en effet Philippe de Villiers est partisan d'une Europe plus axée vers la coopération, et non l'intégration, pour ses détracteurs, il est donc considéré comme eurosceptique. Philippe de Villiers reste néanmoins le Français le moins présent au Parlement européen : lors de la législature 2004-2009, il est classé 910{{e}} sur 921 en termes de travail effectué. Une autre étude, menée par l'Observatoire de l'Europe proche du groupe Europe liberté démocratie conteste ce classement, estimant que le travail d'un eurodéputé ne se résume pas à son activité au sein du Parlement (Philippe de Villiers estimant d'ailleurs que beaucoup de députés ne font que {{citation}}, sans toutefois siéger ensuite).

En juin 2009, il parvient à conserver son siège au Parlement européen en dépit de l'échec de la stratégie Libertas, dont il avait confié la direction de la campagne à Jérôme Rivière, ancien député UMP, lui-même tête de liste dans la circonscription d'Île-de-France. À la suite de l'annonce de la fermeture de l'usine SKF de Fontenay-le-Comte, il déploie son énergie dans une campagne médiatique afin de conserver ces emplois du sud Vendée.

Durant l'été 2009, Philippe de Villiers et le Mouvement pour la France (MPF), en vue des élections régionales de 2010 et à l'invitation du président Nicolas Sarkozy, rejoignent le comité de liaison de la majorité présidentielle{{,}}, créé en 2008 et qui regroupe les partis alliés de l'UMP. Selon le secrétaire général du parti, Patrick Louis, il ne s'agit que d'une « alliance ponctuelle » et ce, au niveau local et non national ; pour lui, les convictions du MPF, et en premier lieu la défense de la famille, de la souveraineté et de l'identité de la France, restent bien ancrées dans le cœur du parti{{,}}.

Un mélanome de la choroïde lui est diagnostiqué en novembre 2009. Il porte à cet effet des lunettes noires à partir du début de l'année 2010. Le cancer est ensuite soigné.

Affaibli selon la presse par les problèmes judiciaires familiaux et le cancer qui l'a touché, Philippe de Villiers, le {{date}}, crée la surprise en annonçant sa démission de la présidence du conseil général de la Vendée et de son mandat de conseiller général, à compter du 31 octobre suivant, mais le MPF fait savoir qu'il ne se retire pas de la politique{{,}}.

En août 2011, il s'oppose au projet de loi sur l'augmentation de la TVA sur les parcs à thème{{,}}.

Philippe de Villiers lors d'un entretien avec le président russe, Vladimir Poutine, en août 2014. Il participe à la « manif pour tous » le 13 janvier 2013 et interpelle François Hollande au Parlement européen à ce sujet lors de sa visite officielle du Parlement le 5 février 2013{{,}}{{,}}.

Il ne se représente pas lors des élections européennes de 2014, déclarant : {{Citation}}.

Le 14 août 2014, il s'entretient avec Vladimir Poutine en Crimée pour signer un accord sur le projet de création de deux parcs inspirés du Puy du Fou à Moscou et en Crimée. Il déclare que Poutine est le plus grand chef d'État actuel.

Philippe de Villiers récolte des fonds qui lui permettent d'acheter aux enchères, le 26 février 2016, un anneau qui aurait appartenu à Jeanne d'Arc, avec l'intention de l'exposer dans une chapelle reliquaire, au Puy du Fou. Alors que trois experts qualifiés en orfèvrerie médiévale ont certifié, avant la vente, que l'anneau n'est pas un faux et date bien du {{s-}}, des doutes sur son authenticité sont formulés, en particulier par Olivier Bouzy, docteur en histoire médiévale et directeur adjoint du Centre Jeanne d'Arc d'Orléans{{,}}{{,}}. Lors de la présentation de l'anneau au parc du Puy du Fou, le 20 mars, Philippe de Villiers indique que l'Angleterre réclame qu'on le lui rende{{,}}. Le National Council of Arts (Conseil des Arts britanniques) le menace de poursuites judiciaires pour « détournement de bien national ».