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Puzo, Mario (1920-1999)

Biographie

Né dans une famille pauvre d’immigrants napolitains qui résident dans le quartier de Hell's Kitchen, à New York, cet héritage se retrouve dans plusieurs des romans et nouvelles qu'il publiera dès les années 1960.

Après être sorti diplômé de l'Université de la Ville de New York, il s'engage dans l'armée de l'air américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Il ne peut toutefois combattre en raison de sa mauvaise vue. Envoyé comme officier des relations publiques en Europe, il stationne en Allemagne. Le récit de son premier roman, The Dark Arena (1955), une histoire d'amour entre le jeune et ambitieux Walter Mosca, endurci par trois ans de combat, et son amie Hella, se déroule dans l'Allemagne d'après-guerre.

Son œuvre la plus célèbre, Le Parrain, publiée en 1969, est fondée sur des anecdotes colligées lorsqu’il était journaliste pour la presse à sensation.

Le Parrain est adapté au cinéma par Francis Ford Coppola, dans une trilogie dont les trois volets successifs sont sortis en 1972, 1974 et 1990.

En plus de coécrire le scénario avec Coppola, Puzo a aussi écrit le premier brouillon du scénario du film-catastrophe, Tremblement de terre, en 1974, qu’il fut incapable de continuer en raison de son engagement dans l'adaptation cinématographique du deuxième épisode du Parrain. Puzo a également coécrit Superman : Le Film en 1978 et Superman 2 en 1980.

Puzo est mort en 1999 avant la publication de son avant-dernier roman, Omerta, en 2000. C'est également le cas pour son dernier roman, Le Sang des Borgia (The Family), publié à l'automne 2001 après avoir été achevé par sa compagne de longue date Carol Gino. Dans une revue publiée dans le San Francisco Chronicle, Jules Siegel, qui avait travaillé avec Puzo au Magazine Management Company, met en doute que Puzo ait pu finir Omerta et a soulevé l'hypothèse qu’il pourrait avoir été complété par quelques « spécialistes ».

Puzo est mort d’une crise cardiaque le {{date}} dans sa maison de Bay Shore, à Long Island, dans l'État de New York. Jusqu’à son dernier jour, Mario Puzo a considéré que Mamma Lucia (The Fortunate Pilgrim, 1965) était son roman le plus poétique et le plus littéraire.