Peterson, Oscar (1925-2007)
Biographie
Oscar Peterson grandit dans la Petite-Bourgogne, à Montréal. Il s'agit alors du quartier montréalais regroupant la plus forte concentration de Noirs. Le jeune Oscar se retrouve bercé par la culture du jazz née aux débuts du {{XXe siècle}}. Il commence à apprendre la trompette avec son père à l'âge de cinq ans. Mais vers l’âge de sept ans, il se consacre au piano après avoir passé presque un an à l'hôpital, victime de la tuberculose. Un de ses frères succombe à ce fléau. Sa sœur Daisy apprend à Oscar le piano classique, ce dernier travaille dès le début plusieurs heures par jour, d'où son incroyable virtuosité. À ce moment-là Oscar est surnommé « the Brown Bomber of the Boogie-Woogie ». À neuf ans sa technique impressionne les musiciens professionnels. Il travaille six heures par jour, toute sa vie. Vers la fin de sa vie il diminuera la quantité de travail à une ou deux heures par jour. En 1939, à l'âge de quatorze ans, Oscar Peterson gagne un prix national et quitte l'école pour devenir musicien professionnel.
Il se joindra au Johnny Holmes Orchestra en 1942 et il y sera soliste jusqu'en 1947. Pendant plusieurs années, il jouera régulièrement dans plusieurs cabarets montréalais (Tic Toc Club, Café St-Michel et autres). Il sera aussi très présent à la radio montréalaise dans les années 1940.
Il gagne rapidement une réputation de pianiste techniquement brillant et de pianiste de jazz mélodieusement inventif. Il apparaît pour la première fois au Carnegie Hall en 1949.
De 1991 à 1994 il est chancelier à l’université York à Toronto. Il est par ailleurs franc-maçon.
En 1993, Oscar Peterson est victime d’une grave attaque qui affaiblit son bras et sa main gauche et qui le rend inactif pendant deux ans. Cependant, il surmonte cette infirmité et poursuit ses tournées, continuant à enregistrer et à composer.
Il meurt chez lui, dans la banlieue de Toronto le {{date}} des suites d'insuffisance rénale.