Kubler-Ross, Elisabeth (1926-2004)
Biographie
Elisabeth naît le {{Date}} à Zurich. Elle est l'aînée de triplées : {{Citation}}
En 1942, désirant devenir médecin, elle travaille dans la clinique du docteur Karl Zehnder. L'arrivée des nazis en Europe de l'Ouest provoque un flux de réfugiés dont certains aboutirent dans cette clinique. Elisabeth Kübler prend en charge les besoins de nourriture et de vêtements. En 1945, avec les Volontaires pour la paix (IVSP, {{Lang}}, voir Service civil international), elle se rend en France, principalement dans le village d'Écurcey, puis en Pologne en 1947, au milieu d'une épidémie de typhoïde. Au camp de concentration nazi de Majdanek, elle découvre les papillons noirs dessinés sur les murs par les enfants juifs avant de mourir et qui devinrent plus tard les symboles de son travail. Elle déclare alors que c'est cette visite qui l'a convaincue de travailler pour les mourants. Atteinte de typhoïde, elle rentre en Suisse.
En 1951, elle passe l'équivalent du bac et est reçue à l'Université de Zurich et reçoit son diplôme en 1957, se marie avec Emanuel Ross et se rend aux États-Unis.
Elle obtient son titre de psychiatre en 1963 à l'Université du Colorado. À Chicago, en 1965, elle suit une psychanalyse qui se passe mal. À l'hôpital, elle dialogue avec des patients en phase terminale à l'aide d'un miroir sans tain. Après un article dans {{Lang}}, elle publie son premier livre en 1969 : {{Lang}} (traduit en français sous le titre : Les derniers instants de la vie) qui lui apporte un énorme succès qui la submerge et où elle expose ses cinq étapes du deuil pour la première fois. Selon le docteur Mignot, ses confrères et l'hôpital où elle travaille n'apprécient pas ce succès qui évoque la mortalité dans les hôpitaux.
En 1972, elle s'intéresse aux expérimentations sur le voyage astral de Robert Monroe. Elle écrit la préface du livre de Raymond Moody {{Lang}} (1975). L'hostilité des universités grandit. Elle s'installe à Escondido, au sud de la Californie où elle établit un centre de soin appelé Shanti Nilaya. Elle organise des séminaires, dont le but était, selon elle de {{Citation}} Elle se consacre ensuite aux enfants qui vont mourir et aux victimes du SIDA. Elle prend sa retraite en 1996 et, après plusieurs accidents vasculaires cérébraux qui vont la handicaper, elle meurt à 78 ans le {{date}}, à Scottsdale, en Arizona, en compagnie de son fils Kenneth et de sa fille Barbara.