Bottéro, Jean (1914-2007)
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Biographie
Vocation religieuse
Né à Vallauris, où son père était potier, Jean Bottéro entre au petit séminaire de Nice avant d'entamer son noviciat au couvent dominicain de Biarritz en 1931. Il prend l'habit en 1932 et vit au prieuré de Saint-Maximin, où il s'intéresse à la théologie et à la métaphysique. Il est distingué par le père Marie-Joseph Lagrange, le fondateur de l’École biblique de Jérusalem, qui discerne sa vocation à l’exégèse et à l’archéologie.
Retour à l'état laïc
Il enseigne la philosophie grecque, l'hébreu puis l'exégèse biblique à Saint-Maximin, mais est suspendu alors qu'il refuse de créditer la Genèse d'un certificat d'historicité (quid de ce certificat inconnu ?). Il s'installe alors dans un couvent dominicain parisien, poursuit ses recherches par l'étude de l'akkadien et traduit avec René Labat le Code de Hammurabi.
Interdit de retour à Saint-Maximin, où sa présence est considérée comme "un danger pour les jeunes", Bottéro intègre le CNRS en 1947 et est contraint à demander sa "réduction à l'état laïque" en 1950.
Apport à l'histoire de la Mésopotamie
Mari]], musée du Louvre De 1947 à 1958, il est chercheur au CNRS et participe à des fouilles au Proche-Orient avant de devenir directeur d'étude à l'École Pratique des Hautes Études de Paris (Section des sciences philosophiques et historiques, chaire d'assyriologie).
Ses publications scientifiques lui confèrent une renommée internationale de premier plan que viendront appuyer des ouvrages de référence comme Naissance de Dieu : la Bible et l'historien, Mésopotamie : l'écriture, la raison et les dieux ; Lorsque les dieux faisaient l'homme : mythologie mésopotamienne, ainsi que sa traduction de lÉpopée de Gilgamesh.