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Veyne, Paul (1930-....)

Biographie

Jeunesse et formation

Paul Veyne est issu d'un milieu modeste : des grands-parents agriculteurs, un père employé de banque puis courtier en vins. Il est le premier de sa famille à obtenir son baccalauréat. Il indique avoir été fasciné dès son enfance par les antiquités. Dans le premier entretien de son ouvrage Sexe et pouvoir à Rome, Paul Veyne distingue leur {{citation}}, sa fascination pour l'art antique - qu'il rapproche de l'art italien et oppose à l'{{citation}} - et l'{{citation}} comme des éléments expliquant son intérêt pour le monde gréco-romain.

Après une hypokhâgne au lycée Henri-IV à Paris, puis une khâgne au lycée Thiers de Marseille, Paul Veyne entre à l'École Normale Supérieure en 1951. Il passe alors l'agrégation de grammaire.

Il devient élève de l’École française de Rome. Il se lit d'amitié avec Georges Ville, un autre normalien parti lui aussi à Rome.

Parallèlement, et sans grande conviction, il adhère au PCF, et le quitte, après l'insurrection de Budapest en 1956. Il affirme n'avoir pas été capable de sortir un seul mot durant toutes les réunions de ses cinq années de participation, expliquant : {{citation}}

Carrière universitaire

Après avoir commencé sa carrière à la Sorbonne comme assistant, sa carrière universitaire se déroule à Aix-en-Provence à partir de 1961, où il finit professeur. En 1975, il entre au Collège de France grâce à l'appui de Raymond Aron (alors abandonné par son ancien dauphin Pierre Bourdieu) qui veut voir en ce normalien celui qui s'occupera de ses travaux après sa mort. Mais Paul Veyne oublie de citer son nom lors de sa leçon inaugurale, ce qu'Aron ne lui pardonne pas. {{citation}} Il y reste en activité de 1975 à 1998, titulaire de la chaire d'Histoire de Rome.