Menez, Bernard (1944-....)
Biographie
Bernard Menez est le troisième enfant de Jean Menez, agent des PTT à Asnières-sur-Seine et de Germaine Plettener, secrétaire de mairie puis femme au foyer. Son grand-père Jean était également postier à Saint-Pol-de-Léon dans le Finistère en Bretagne. Il a trois frères qui seront ingénieurs d'entreprise. Il passe son enfance à La Garenne-Colombes dans les Hauts-de-Seine. Timide, il se trouve en faisant du théâtre amateur. Après des études secondaires à Sainte-Croix de Neuilly, il obtient son baccalauréat en 1960 puis entre en classe prépa au lycée Charlemagne, passe son certificat MGP (Mathématiques Générales et Physique) en 1963 et est admis à l'école normale supérieure de l'enseignement technique en 1964. Ne se voyant pas enseigner pendant dix ans, il ne l'intègre pas et résilie son sursis d'étude pour effectuer son service militaire comme élève officier de réserve affecté aux 5e et {{6e}} régiment du génie. De 1960 à 1969, il devient moniteur puis directeur de colonies de vacances. De retour de son service militaire, il devient instituteur puis professeur de mathématiques, de physique et de chimie dans le secondaire de 1966 à 1970, tout en suivant des cours de théâtre.
Mais c’est le cinéma, le théâtre, les studios d'enregistrement et la télévision qu’il préfère ; il consacre sa vie à ces domaines à partir de 1969. Parallèlement à de nombreux seconds rôles dans des comédies populaires des années 1970 et 1980, il est un des piliers du théâtre de boulevard à la française. En 1970, il fonde avec un camarade Jean-Pierre Fontaine la Compagnie Sganarelle spécialisée dans les auteurs classiques pour les lycées et les collèges, qu'il dirige de 1970 à 1972.
Il débute au cinéma dans Du côté d'Orouet de Jacques Rozier qui lui permet de rencontrer de grands réalisateurs dont François Truffaut qui l'engage dans La nuit américaine. Acteur fétiche de Pascal Thomas et de Jacques Rozier, il est l'un des personnages centraux de Chaud Lapin, Celles qu'on n'a pas eues ou bien encore Maine Océan. À la fin des années 1970, il tourne dans diverses comédies aux côtés de Jean Lefebvre, Michel Serrault et même Christopher Lee dans Dracula père et fils. En 1980, Louis de Funès lui offre le rôle de La Flêche dans L'avare. En 1982, sort sur les écrans son unique film en tant que réalisateur et scénariste : Les P’tites Têtes. En 1984, il obtient un grand succès avec sa chanson décalée Jolie poupée, numéro un au Top 50 avec un million de disques vendus. De 1988 à 1991, il est la vedette de la série télévisée Vivement lundi ! sur TF1. En 1991, il entre à la Comédie-Française mais en démissionne rapidement face à l'accueil de certains sociétaires, ce qui ne l'empêche pas de poursuivre sa carrière de comédien de théâtre.
Élu administrateur de l'ADAMI, société de répartition des droits des artistes et interprètes, en janvier 2003, il entre, en décembre 2003, au Comité de suivi sur le problème des intermittents à l'Assemblée Nationale.
Il interprète le père de Vincent Macaigne dans Tonnerre, un film de Guillaume Brac, sorti en 2014.
Depuis octobre 2014, il participe à la tournée des Éternels du Rire qui se produira dans toute la France jusqu'à la mi-décembre.
Vie privée
Il a trois enfants dont une fille devenue comédienne.
Engagement politique
Bernard Menez crée le mouvement DIVERS — Démocrates indépendants voulant ensemble le renouveau de la société — en août 2002, à la suite de sa candidature aux élections législatives de 2002, où il termine {{4e}} dans la douzième circonscription de Paris, avec 996 voix (2,28 %). Il se présente aux élections européennes du {{Date}} sur la liste du mouvement La France d’en bas (en Île-de-France) devenu La France en action, espérant regrouper tous les citoyens qui « ne se reconnaissent plus dans le clivage gauche/droite ». Ses partisans soutiennent ses idées sur l’écologie, le handicap, le soutien des PME, la culture française et la défense des animaux. Il recueille 1,29 % des suffrages.
Au premier tour des élections législatives de 2007, il recueille 367 suffrages, soit 0,3 % des suffrages.
Conscient de ne pas être pris au sérieux, il décide de ne pas se présenter à d'autres élections, sans renier ses idées qu'il situe au « centre gauche ».