La Poison, trio électro-rock parisien, est en passe de devenir un petit phénomène sur la scène française, servi par des concerts mémorables (Fête de l'Humanité, Bars en Trans, Art Rock, Nancy Jazz pulsations, 24heures du Mans, festival Mythos avec Beth Ditto en bord de scène tout le long du set ...). La Poison, décoction à conjuguer au féminin, déborde d'une énergie euphorisante rarissime dont témoigne ce premier album. Voix magnétique, riffs incisifs, beats décapants... La Poison réussit la synthèse parfaite d'un rock sauvage et percutant, tendance garage/post-punk, et d'une électro entêtante aux frontières de la new/cold wave. Le trio parisien ne souffre d'aucune équivalence sur la planète rock. Réunissant deux ex Maximum Kouette: Moon (chant) et David (batterie et programmations), et un ex Mano Negra: Daniel Jamet (a aussi officié auprès de Mano Solo, de Saez ou de Gaetan Rousel), La Poison se lâche et convoque à notre souvenir le meilleur des ses influences: Blondie, B52's, Amy Whinehouse, Kraftwerk, The Prodigy, ou encore Devo, et passe sans complexe d'univers rock plutôt sombre à des ambiances clubbing dansantes et lumineuses. La production de Bertrand Lacombe, aka Dombrance/DBFC (Transmusicales 2018), affirme un son résolument électro.